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dimanche 23 décembre 2012

Le véritable po’e mei'a



Une délicieuse recette de Tahiti

Simple à préparer, voici la recette d'un dessert très apprécié dans les îles polynésiennes.

La cuisine polynésienne repose sur des saveurs douces, mêlant avec bonheur les sucrés-salés.

L’infini variété de fruits poussant à profusion a généré une cuisine faisant appel à ces derniers, crus ou cuits, en accompagnement de viandes et de poissons comme dans la préparation de desserts simples et savoureux.

Bananes et autres fruits sur le marché de Papeete

Ainsi, plus de trente variétés différentes de bananes sont recensées en Polynésie française, réparties en deux grandes familles : les me’ia, que l’on peut déguster telles quelles, et les fe’i (bananes plantains) qu’il faut faire cuire pour pouvoir les consommer.

Voici donc, pour vous mettre l’eau à la bouche, la vraie recette du po’e mei'a.

 

Le po’e, dessert ou plat de résistance

Avant toute chose, selon l’Académie Tahitienne, po’e est un mot d’origine Paumotu (de l’archipel des Tuamotu) qui désigne un plat réalisé avec des fruits ou des tubercules malaxés, mélangés à de l’amidon et cuits au four.

Cette préparation, servie chaude avec du lait de coco, peut être cuisinée par exemple avec des papayes ou du potiron accompagné d’ananas. Ainsi, le po’e peut aussi bien être un dessert (lorsqu’il est à la banane ou à la papaye, par exemple), ou servir d'accompagnement à un plat de résistance (lorsqu’il est à base de potiron).

Trois variétés de bananes à l’étal à Papeete

Dans le cas du po’e mei'a, qui nous intéresse aujourd’hui, il s’agit donc d’un dessert, mais préparé avec des bananes fe’i, il deviendra un délicieux accompagnement pour un poisson grillé par exemple.

 

Quels ingrédients pour préparer un po’e mei'a ?

Pour cinq personnes prévoir :
·         1,5 kg de bananes bien mûres
·         100 g de sucre en poudre
·         lait de coco
·         farine de tapioca

 

La recette du po’e mei'a

Une fois épluchées, car même en Polynésie leur peau n’est pas comestible, découper les bananes mei'a en rondelles, les mettre dans une marmite et les recouvrir d’eau.

Y ajouter la gousse de vanille que vous aurez, au préalable, fendue en deux pour en libérer tout l’arôme.

Lait de coco et autres accompagnements polynésiens

Faire cuire à feu doux en remuant bien jusqu’à l’obtention d’une compote homogène et onctueuse, puis laisser refroidir.

Lorsque votre compote est à température ambiante, y mélanger la farine de tapioca à raison d’un tiers de farine pour deux tiers de compote. Prenez garde à mélanger consciencieusement le tout au fur et à mesure du mélange afin d’éviter la formation de grumeaux.

Votre mélange achevé, graisser (au beurre ou à l’huile) un plat à gratin ou une plaque de four et y verser votre mélange sur une épaisseur de trois à quatre centimètres.

Faire cuire à four chaud durant une heure environ. Pour être assuré d’une cuisson parfaite de votre po’e, le milieu de votre plat doit avoir une belle couleur brune.

Servir (chaude) chaque part dans un bol ou une assiette creuse en y ajoutant, selon votre goût, le sucre en poudre puis en arrosant l’ensemble de lait de coco.

Le po’e mei'a (banane) prêt à consommer
Si vous n’aimez pas le lait de coco, il est possible de le remplacer par de la crème fraîche liquide. Mais le goût du po’e n’en est plus le même, évidemment.

Lorsque c’est la saison, testez donc la recette du po’e mautini (potiron). Dans cette préparation, il vous faudra simplement prévoir 250 grammes d’ananas pour 1,5 kg de potiron.

Et maintenant : bon appétit !


Un article de Julien Gué

1 commentaire :

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